La Chapelle de la Bloire

La Bloire tire son nom d’un ruisseau, l’Abloire, traversant le village. De nombreuses générations de tuiliers se sont installées à la Bloire, où l’argile, matériau nécessaire à la production, était largement présente.

Ce petit oratoire est construit entre 1857 et 1859, à l’initiative de Marie Pontoizeau, fille d’un tuilier de la Bloire.

Son village étant éloigné de l’église paroissiale, Marie Pontoizeau soumet son projet de construction d’une chapelle à l’abbé Amiaud, alors curé de Challans, qui obtient l’autorisation de l’évêque. La famille Pontoizeau fait don du terrain et la construction est financée grâce à une souscription lancée auprès des habitants de la Bloire.

Durant la Première Guerre mondiale, la chapelle subit de gros dégâts. Le bâtiment est réparé grâce à la générosité de Madame Merland, châtelaine des Rallières.

Village de tuiliers

Le développement de la Bloire est intimement lié à celui des tuileries (1). Plusieurs générations de tuiliers puis de tuiliers briquetiers ont prospéré dans ce village où l’argile, matériau nécessaire à la production, est largement présente. C’est après la Révolution ayant généré ruines et destructions que la fabrication de tuiles va prendre un nouvel essor. Les toitures couvertes de chaume étaient en effet beaucoup plus sensibles aux incendies.

Après l’extraction de l’argile à la main aux beaux jours, à l’aide de pioche et de pelles, la matière était ensuite travaillée puis venait le temps de l’enfournage, à raison de trois à quatre cuissons par an. Ces cuissons avaient lieu jusqu’à la mi-novembre et attiraient un grand nombre de gens du pays qui venaient tenir compagnie au cuiseur, tout en se réchauffant autour du feu.

L’apparition de matériaux plus solides tels que les parpaings dans les années 1920, d’abord faits de ciment et de chaux puis uniquement de ciment, seront généralisés vers 1930 et mettront un terme à la vie de ces tuileries-briqueteries.

(1) Extrait de l’article d’Alain JOUANNEAU dans le Bulletin de la Société d’histoire et d’études du Pays de Challans, juin 2010.

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