Louis Bodin : « marcher, ça rend heureux ! »

Personnage incontournable du monde associatif challandais, Louis Bodin fait l’unanimité, notamment du côté du club des Pieds Agiles…

Homonyme du Monsieur Météo de TF1, Louis Bodin fait la pluie et le beau temps du côté des Pieds Agiles, club de randonnée dont il est le président depuis dix ans. Pour lui, le bénévolat est une nécessité. “Je m’implique d’abord pour mon bien-être car j’ai besoin de contact, je n’aime pas être seul. Et puis aussi pour servir la collectivité”, explique-t-il, l’œil malicieux. “P’tit Louis”, comme le surnomment affectueusement ses amis, apprécie “l’osmose, la convivialité au sein du club”. Outre l’organisation de randonnées pédestres et marches sportives, il est amené à dessiner des parcours à la demande pour des associations de passage : “c’est l’occasion de faire découvrir
des endroits que les gens ne connaissent pas”. Pour l’office de tourisme, et en collaboration avec les Randonneurs du Marais, il contribue également à vérifier le
balisage et à signaler les éventuels défauts des sentiers pédestres du territoire.

Du sportif au caritatif

C’est dans les années quatre-vingt que Louis Bodin commence à s’impliquer dans le domaine associatif, d’abord pour le Vélo Club Challandais. “Au Café du Cycle, l’ancienne permanence du VCC (rue Gambetta, ndlr), je m’occupais des inscriptions des coureurs”, se souvient le bénévole. Aujourd’hui, il est également membre des Bouchons de l’Avenir, association vendéenne qui collecte des bouchons et couvercles en plastique pour favoriser des projets dédiés aux personnes handicapées. “Je suis collecteur dans le secteur de Challans, c’est-à-dire que je me rends aux différents points de collecte : mairies, écoles, commerces”, explique “P’tit Louis”. Avec Vendée Cancer Solidarité, il récupère aussi les bouchons de liège.

Multi-casquettes

Avant de profiter de sa retraite, Louis Bodin a connu plusieurs vies. Il a été éleveur de bovins, magasinier en supermarché, éleveur de volailles, chauffeur de car,  ambulancier puis pendant quatorze ans, employé d’entreprise de pompes funèbres. Il garde à l’esprit de cette ultime expérience professionnelle “un métier
assez dur mais avec une vraie notion de service […] Paradoxalement, j’étais plutôt seul dans mon métier mais le fait de m’adonner à la marche m’a permis de m’évader du quotidien”. Et de conserver en toute circonstance sa bonne humeur !

L’Envol – décembre 2019

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