Paul Turpin et Jérémie Douillet ont trouvé leur idéal

Bien connus des Challandais, Jérémie Douillet et Paul Turpin, deux anciens basketteurs du VCB, ont choisi de poser leurs valises à Challans pour mener un projet commun qui leur tient à cœur. En décembre, ils ouvriront L’Idéal, le premier food-court de Challans aux nouvelles Halles.

Paul Turpin, originaire d’Orthez dans le sud-ouest et Jérémie Douillet, de Normandie, sont arrivés à Challans respectivement en 2017 et 2018 pour intégrer l’équipe 1 du Vendée Challans Basket. En 2020, ils quittent tous les deux le club, l’un pour Vitré, l’autre pour Le Havre, mais dès 2022, les deux hommes commencent à penser à leur reconversion. « Nous avions envie de travailler ensemble. Nous avons beaucoup bougé mais c’est à Challans que nous avons décidé de nous poser car nous y avons nos amis et la ville correspond à nos valeurs. Elle coche toutes les cases. »

Un food court à Challans

Ils commencent donc à réfléchir à ce qui manquait à Challans. « Notre idée était de créer un lieu de convivialité, de partage, un espace moderne et innovant. » Le projet de la brasserie des nouvelles halles tombe à pic et c’est leur dossier de food court qui est retenu par la Ville. « Nous avions déjà vu ce concept à Bordeaux et à Lisbonne. » Le principe ? Offrir une diversité gastronomique sous un même toit dans une ambiance conviviale et festive.

Le lieu regroupera trois styles culinaires différents pour répondre à tous les goûts, un bar et surtout de nombreux événements et animations (retransmissions sportives, mini-concerts, dégustations, soirée Dj…). D’une capacité d’accueil de 80 places à l’étage et 80 places en terrasse, L’Idéal proposera de la vente sur place, à emporter, la livraison et même un distributeur automatique pour les couche-tard. « Tout sera fait maison, avec des produits frais, locaux. Du petit déjeuner, à la planche apéro en passant par l’assiette d’huîtres, notre volonté est de collaborer avec les commerçants des halles et de Challans. »

L’Idéal, comme une évidence

Mais comment passe-t-on d’un parquet de basket à un restaurant ? « Nous ne sommes pas cuisiniers, c’est pourquoi nous allons nous entourer de personnes qui ont les compétences, pour apprendre avec eux. C’est comme dans une équipe de basket, nous allons travailler main dans la main. » Ce projet est un véritable challenge pour Paul et Jérémie, mais en tant que sportifs de haut niveau, ce n’est pas pour leur déplaire. « Nous aimons relever les défis, nous fixer des objectifs, nous avons l’habitude. Notre priorité, c’est que les gens passent un bon moment, un moment idéal ! »

 

L’Envol – septembre 2024

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