Plan d’éclairage public : des adaptations

En 2022, dans un contexte de crise énergétique mondiale, la Ville prenait la décision radicale d’éteindre la majorité des points lumineux à 20 h 30, à l’exception du centre-ville. Aujourd’hui, la Ville procède à des adaptations de ce plan.

En quoi consistait le dispositif initial ?

L’extinction concernait les voies structurantes et secteurs résidentiels (20 h 30 à 7 h) ainsi que le centre-ville (23 h à 6 h, sauf les vendredis et samedis de 1 h à 6 h). Cette mesure a permis à la fois un gain financier de 92 000 € en 2023 pour la collectivité (ce qui a permis d’absorber les hausses du coût du prix de l’énergie), mais aussi, même si cela est moins mesurable, un gain pour la biodiversité nocturne.

Pourquoi pas des luminaires avec détecteur de mouvement ?

Ce serait extrêmement coûteux. En revanche, la Ville déploie quelques luminaires solaires pour sécuriser certains sites (complexe de tennis, salle des Noues, salle de la Proutière…), pour un montant de 6 437 €. Le programme d’équipements pourra être poursuivi si cette expérimentation est positive.

Un élargissement de la durée d’éclairage est-il envisagé ?

Oui. D’une part, un allongement de la durée d’éclairage avait déjà été apporté autour de 13 sites fréquentés, sites scolaires, sportifs (complexe de la Cailletière…) ou culturels (Maison des Arts, ferme de la Terrière, l’Avocette…).

Depuis début novembre, pour des raisons de sécurité routière, de nouvelles interventions sur les armoires électriques ont permis d’élargir le périmètre d’éclairage du centre-ville (horaires inchangés), avec l’intégration notamment des boulevards de Strasbourg, Viaud Grand Marais et René Bazin, de l’avenue Biochaud et de la rue Gambetta. Sur les grands boulevards et les axes les plus fréquentés, les temps d’éclairage augmentent (jusqu’à 22 h au lieu de 20 h 30, et à partir de 6 h 30 au lieu de 7 h).

Dans un premier temps, compte tenu de la configuration des réseaux d’éclairage, certains secteurs résidentiels autour de ces grands axes seront éclairés. Des travaux permettront ensuite de dissocier les grands axes des rues secondaires. Le coût annuel de fonctionnement estimé de l’opération est de 20 000 €.

Parallèlement, un plan pluriannuel de relamping sur 6 ans, mené par le Sydev, a été lancé. Actuellement, 45% des 4 451 points lumineux sont équipés d’ampoules LED.

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